lundi 24 octobre 2011

SARKO vs Hollande présidentielle française 2012.Le prochain président français

Présidentielle 2012 - sondage exclusif : Hollande grand favori, Sarkozy reste le deuxième homme

Une semaine après la désignation de François Hollande comme candidat socialiste à l’issue des primaires citoyennes, LH2 en partenariat avec Yahoo ! a réalisé une nouvelle mesure des intentions de vote des Français dans la perspective de l’élection présidentielle. Il s’agit de la cinquième vague de ce dispositif qui permettra de suivre la campagne jusqu’à l’issue du scrutin, le 6 mai 2012.

Les primaires, une « machine à gagner » ?

Avec 39% d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle François Hollande semble porté par le succès des primaires. En hausse de 8 points en comparaison avec la dernière vague (30 septembre/1er octobre), l’ancien Premier Secrétaire du Parti socialiste se positionne 15 points devant Nicolas Sarkozy (24%, + 3 points). En écho à un programme tourné vers les jeunes générations, François Hollande recueille de fortes intentions de vote auprès des 18-24 ans (45%) et des 25-34 ans (47%). Avec 41% des intentions de vote des catégories sociales dites inférieures (CSP-) et 44% auprès des foyers dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1200€, il semble aussi avoir le soutien des catégories populaires.



Malgré un net retard sur le candidat socialiste, Nicolas Sarkozy reste le deuxième homme de la présidentielle et progresse même de 3 points à 24% d’intentions de vote au premier tour. Alors que la fin du mois de septembre avait été perturbée par l’affaire Karachi, les premières semaines du mois d’octobre ont été l’occasion pour le Chef de l’état d’incarner plus traditionnellement la fonction présidentielle en s’impliquant à l’international sur la crise de la dette notamment ou en se déplaçant dans les zones rurales françaises à l’écoute des habitants.

On observe en revanche des reports de voix peu évidents suite au retrait de la candidature de Jean-Louis Borloo (7% d’intentions de vote au moment de son désistement). Consécutivement à cette prise de recul, François Bayrou ne progresse de façon surprenante que de 0,5 point à 8,5% d’intentions de vote alors que Dominique de Villepin perd 0,5 point à 1,5% et que les candidatures d’Hervé Morin (0,5%) et Corinne Lepage (0%), inédites dans ce baromètre des intentions de vote, ne paraissent pas non plus être une alternative pour les ex-soutiens de Jean-Louis Borloo. Au final, avec 3 points de progression, Nicolas Sarkozy est sans doute celui qui profite le plus de ce désistement.

Enfin les intentions de vote à l’égard de Marine Le Pen passent de 15% à 14%. Moins présente médiatiquement, la Présidente du Front National voit même Nicolas Sarkozy creuser l’écart avec elle (+10 points contre +6 points fin septembre) et la perspective d’être présente au second tour s’éloigner.

Assez logiquement François Hollande dominerait également Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. Le candidat socialiste bénéficierait de 60% des votes exprimés contre 40% pour Nicolas Sarkozy.




















Alors qu’une alliance avec Europe Ecologie – Les Verts apparait naturelle en vue du second tour, un choix stratégique devra être opéré entre le Front de Gauche et le Modem

En complément à ces intentions de vote, il a été demandé aux Français quels rassemblements ils souhaiteraient autour de François Hollande pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. L’alliance avec Eva Joly apparaît incontournable, souhaitée par 47% des Français et plus particulièrement par 66% des sympathisants de la gauche et 65% des sympathisants socialistes. En revanche il ne se détache pas de préférence nette entre Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou, 53% des sympathisants socialistes souhaitant une alliance avec le candidat du Front de gauche et 55% avec celui du MoDem.

Une réflexion sur la position politique éclairée par les attentes manifestes des sympathisants socialistes d’un Premier ministre marqué à gauche

Dans l’hypothèse où François Hollande serait élu Président de la République, 40% des sympathisants de la gauche et 39% de ceux du PS souhaiteraient que Martine Aubry occupe le poste de Premier ministre, devant Arnaud Montebourg (24% des sympathisants de la gauche et 25% de ceux du PS). Ségolène Royal (12%) et Manuel Valls (12%) sont en retrait alors que les soutiens de François Hollande, moins médiatisés, Michel Sapin (5%) et Pierre Moscovici (5%), n’apparaissent pas encore comme des options envisageables.

Stratégies d'OBAMA pour les prochaines éléctions

Obama s'inspire de la réélection de Bush en 2004

Une économie américaine en mauvais état, un pays engagé dans des conflits militaires de moins en moins populaires au Moyen-Orient et un président dont la cote d'amour est au plus bas. Non, il ne s'agit pas du président Barack Obama, mais du président George W. Bush. Ou plutôt, il s'agit des deux, et c'est même la raison pour laquelle l'équipe en charge de la réélection de l'actuel président des Etats-Unis s'intéresse de très près au succès de son prédécesseur en 2004, rapporte le New York Times.
Cette année-là, Bush avait battu le sénateur démocrate John Kerry malgré une cote de popularité en berne, des guerres critiquées en Afghanistan et en Irak et d'autres décisions politiques polarisantes. Si la cote de popularité de l'actuel président est légèrement inférieure à celle de Bush en 2004, le parallèle n'en reste pas moins pertinent. Le New York Times écrit:
«Les parallèles sont suffisants pour qu'Obama et son équipe aient étudié, et répliqué de manière saisissante la feuille de route de la réélection de Bush.
Ils construisent déjà un discours autour des décisions politiques courageuses d'Obama pour faire ce qu'il fallait pour l'économie, même quand ces décisions étaient impopulaires. Ce thème rappelle l'argument de Bush en 2004, qui affirmait avoir fait ce qu'il fallait pour maintenir la sécurité du pays, et que même si vous étiez en désaccord avec lui, vous saviez au moins quel était son positionnement.
Pour ce qui est de définir l'adversaire, les soutiens d'Obama travaillent déjà à marteler l'idée selon laquelle Romney change d'avis comme de chemise, un homme sans convictions qui dit et fait ce qui est nécessaire pour l'avancement de son intérêt politique.»
Ce discours doit rappeler des souvenirs à John Kerry. Une stratégie également adoptée par le président français sortant Nicolas Sarkozy, qui se pose en champion des décisions difficiles pour sa campagne de réélection.