jeudi 24 novembre 2011

THE BOY WHO MET JESUS (IMMACULEE ILIBAGIZA, STEVE ERWIN

Friday, November 4, 2011

THE BOY WHO MET JESUS (IMMACULEE ILIBAGIZA, STEVE ERWIN


Story Description: 

It's the greatest story never told: that of a boy who met Jesus and dared to ask Him all the questions that have consumed mankind since the dawn of time. His name was Segatashya. He was a shepherd born into a penniless and illiterate pagan family in the most remote region of Rwanda. He never attended school, never saw a bible, and never set foot in a church. Then one summer day in 1982 while the 15-year-old was resting beneath a shade tree, Jesus Christ paid him a visit. Jesus asked the startled young man if he'd be willing to go on a mission to remind mankind how to live a life that leads to heaven. Segatashya accepted the assignment on one condition: that Jesus answer all his questions -- and all the questions of those he met on his travels -- about faith, religion, the purpose of life, and the nature of heaven and hell. Jesus agreed to the boy's terms, and Segatashya set off on what would become one of the most miraculous journeys in modern history. Although he was often accused of being a charlatan and beaten as a result, Segatashya's innocent heart and powerful spiritual wisdom quickly won over even the most cynical of critics. Soon, this teenage boy who had never learned to read or write was discussing theology with leading biblical scholars and advising pastors and priests of all denominations. He became so famous in Rwanda that the Catholic Church investigated his story. The doctors and psychiatrists who examined Segatashya all agreed that they were witnessing a miracle. His words and simple truths converted thousands of hearts and souls wherever he went. Before his death during the 1994 Rwandan genocide, Segatashya continued his travels and conversations with Jesus for eight years, asking Him what we all want to know: Why were we created? Why must we suffer? Why do bad things happen to good people? When will the world end? Is there life after death? How do we get to Heaven? The answers to these and many other momentous, life-changing questions are revealed in this riveting book, which is the first full account of Segatashya's remarkable life story. Written with grace, passion, and loving humour by Immaculee Ilibagiza, Segatashya's close friend and a survivor of the Rwandan holocaust herself, this truly inspirational work is certain to move you in profound ways. No matter what your faith or religious beliefs, Segatashya's words will bring you comfort and joy, and prepare your heart for this life . . . and for life everlasting. 

My Review: 

Segatashya was a young visionary who had apparitions of Jesus Christ in the remote Rwandan village of Kibeho during the 1980’s.  The heaven sent messages were of “…great and immediate concern to everyone in the entire world.  They contained warnings for Rwanda, for our planet, and for our individual souls – warnings about the terrible things that could befall us as individuals and as a species if we did not embrace the pure and loving lifestyle being offered to us”. 

It was July 2nd, 1982 that Jesus first appeared to Segatashya who was a poor, illiterate, African peasant boy who was also a pagan.  Before Jesus appeared to the teenage boy, he had never been inside a church, and didn’t have any real notion of who Jesus Christ was.  The apparitions ended exactly one year later on July 2, 1983. 

The most important message Segatashya shares with us is: “that Jesus urgently desires us to prepare for the afterlife and make sure that our souls are ready to enter heaven”. 

I was totally mesmerized by this book and at 256 pages, I read it in a couple of hours.  I just couldn’t put it down and it gave me a whole lot of food for thought.  It doesn’t matter what your religion is, this book is aimed at everyone.  You’ll be amazed at the innocence of the questions and the bargaining that young Segatashya does with Jesus Christ.  I’m going to sit down and read this book for a second time to ensure I didn’t miss any details at all.  I want to take it all in, comprehend it and then decide what to do with the information.  Don’t miss this once in a lifetime opportunity to have a frank and open discussion with Jesus Christ through this innocent and honest teenaged Segatashya.  Excellent, excellent book! 

lundi 24 octobre 2011

SARKO vs Hollande présidentielle française 2012.Le prochain président français

Présidentielle 2012 - sondage exclusif : Hollande grand favori, Sarkozy reste le deuxième homme

Une semaine après la désignation de François Hollande comme candidat socialiste à l’issue des primaires citoyennes, LH2 en partenariat avec Yahoo ! a réalisé une nouvelle mesure des intentions de vote des Français dans la perspective de l’élection présidentielle. Il s’agit de la cinquième vague de ce dispositif qui permettra de suivre la campagne jusqu’à l’issue du scrutin, le 6 mai 2012.

Les primaires, une « machine à gagner » ?

Avec 39% d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle François Hollande semble porté par le succès des primaires. En hausse de 8 points en comparaison avec la dernière vague (30 septembre/1er octobre), l’ancien Premier Secrétaire du Parti socialiste se positionne 15 points devant Nicolas Sarkozy (24%, + 3 points). En écho à un programme tourné vers les jeunes générations, François Hollande recueille de fortes intentions de vote auprès des 18-24 ans (45%) et des 25-34 ans (47%). Avec 41% des intentions de vote des catégories sociales dites inférieures (CSP-) et 44% auprès des foyers dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1200€, il semble aussi avoir le soutien des catégories populaires.



Malgré un net retard sur le candidat socialiste, Nicolas Sarkozy reste le deuxième homme de la présidentielle et progresse même de 3 points à 24% d’intentions de vote au premier tour. Alors que la fin du mois de septembre avait été perturbée par l’affaire Karachi, les premières semaines du mois d’octobre ont été l’occasion pour le Chef de l’état d’incarner plus traditionnellement la fonction présidentielle en s’impliquant à l’international sur la crise de la dette notamment ou en se déplaçant dans les zones rurales françaises à l’écoute des habitants.

On observe en revanche des reports de voix peu évidents suite au retrait de la candidature de Jean-Louis Borloo (7% d’intentions de vote au moment de son désistement). Consécutivement à cette prise de recul, François Bayrou ne progresse de façon surprenante que de 0,5 point à 8,5% d’intentions de vote alors que Dominique de Villepin perd 0,5 point à 1,5% et que les candidatures d’Hervé Morin (0,5%) et Corinne Lepage (0%), inédites dans ce baromètre des intentions de vote, ne paraissent pas non plus être une alternative pour les ex-soutiens de Jean-Louis Borloo. Au final, avec 3 points de progression, Nicolas Sarkozy est sans doute celui qui profite le plus de ce désistement.

Enfin les intentions de vote à l’égard de Marine Le Pen passent de 15% à 14%. Moins présente médiatiquement, la Présidente du Front National voit même Nicolas Sarkozy creuser l’écart avec elle (+10 points contre +6 points fin septembre) et la perspective d’être présente au second tour s’éloigner.

Assez logiquement François Hollande dominerait également Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. Le candidat socialiste bénéficierait de 60% des votes exprimés contre 40% pour Nicolas Sarkozy.




















Alors qu’une alliance avec Europe Ecologie – Les Verts apparait naturelle en vue du second tour, un choix stratégique devra être opéré entre le Front de Gauche et le Modem

En complément à ces intentions de vote, il a été demandé aux Français quels rassemblements ils souhaiteraient autour de François Hollande pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. L’alliance avec Eva Joly apparaît incontournable, souhaitée par 47% des Français et plus particulièrement par 66% des sympathisants de la gauche et 65% des sympathisants socialistes. En revanche il ne se détache pas de préférence nette entre Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou, 53% des sympathisants socialistes souhaitant une alliance avec le candidat du Front de gauche et 55% avec celui du MoDem.

Une réflexion sur la position politique éclairée par les attentes manifestes des sympathisants socialistes d’un Premier ministre marqué à gauche

Dans l’hypothèse où François Hollande serait élu Président de la République, 40% des sympathisants de la gauche et 39% de ceux du PS souhaiteraient que Martine Aubry occupe le poste de Premier ministre, devant Arnaud Montebourg (24% des sympathisants de la gauche et 25% de ceux du PS). Ségolène Royal (12%) et Manuel Valls (12%) sont en retrait alors que les soutiens de François Hollande, moins médiatisés, Michel Sapin (5%) et Pierre Moscovici (5%), n’apparaissent pas encore comme des options envisageables.

Stratégies d'OBAMA pour les prochaines éléctions

Obama s'inspire de la réélection de Bush en 2004

Une économie américaine en mauvais état, un pays engagé dans des conflits militaires de moins en moins populaires au Moyen-Orient et un président dont la cote d'amour est au plus bas. Non, il ne s'agit pas du président Barack Obama, mais du président George W. Bush. Ou plutôt, il s'agit des deux, et c'est même la raison pour laquelle l'équipe en charge de la réélection de l'actuel président des Etats-Unis s'intéresse de très près au succès de son prédécesseur en 2004, rapporte le New York Times.
Cette année-là, Bush avait battu le sénateur démocrate John Kerry malgré une cote de popularité en berne, des guerres critiquées en Afghanistan et en Irak et d'autres décisions politiques polarisantes. Si la cote de popularité de l'actuel président est légèrement inférieure à celle de Bush en 2004, le parallèle n'en reste pas moins pertinent. Le New York Times écrit:
«Les parallèles sont suffisants pour qu'Obama et son équipe aient étudié, et répliqué de manière saisissante la feuille de route de la réélection de Bush.
Ils construisent déjà un discours autour des décisions politiques courageuses d'Obama pour faire ce qu'il fallait pour l'économie, même quand ces décisions étaient impopulaires. Ce thème rappelle l'argument de Bush en 2004, qui affirmait avoir fait ce qu'il fallait pour maintenir la sécurité du pays, et que même si vous étiez en désaccord avec lui, vous saviez au moins quel était son positionnement.
Pour ce qui est de définir l'adversaire, les soutiens d'Obama travaillent déjà à marteler l'idée selon laquelle Romney change d'avis comme de chemise, un homme sans convictions qui dit et fait ce qui est nécessaire pour l'avancement de son intérêt politique.»
Ce discours doit rappeler des souvenirs à John Kerry. Une stratégie également adoptée par le président français sortant Nicolas Sarkozy, qui se pose en champion des décisions difficiles pour sa campagne de réélection.

vendredi 16 septembre 2011

Christine Lagarde en colère contre les politiques européens Liberation.frLiberation.fr – il y a 9 heures * * tweet0 * Share0 * Mail Contenus associés * Christine Lagarde en colère contre les politiques européensAgrandir la photo Christine Lagarde en colère contre les politiques européens News Économie * Un compromis se dégage pour durcir le pacte de stabilité et de croissance LeMonde - il y a 26 minutes * Kweku Adoboli, le trader qui a fait perdre 2 milliards de dollars à UBS LePost.fr - il y a 32 minutes * United Technologies monterait un financement pour un gros achat Reuters - il y a 32 minutes La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a dénoncé hier «les atermoiements des dirigeants et les dysfonctionnements politiques» qui contribuent à alimenter le «cercle vicieux» de la crise en Occident. «L’heure n’est pas au repli sur soi, aux demi-teintes ou aux palliatifs […]. Les dirigeants doivent aussi faire front commun», a-t-elle insisté, lors d’un discours à Washington. Et d’expliquer que «la faiblesse de la croissance et la fragilité des bilans - ceux des Etats, des établissements financiers et des ménages - s’aggravent mutuellement, attisent la crise de confiance et freinent la demande, l’investissement et la création d’emplois». Lagarde voit néanmoins un chemin vers la reprise, mais «plus étroit qu’il n’était il y a trois ans, parce que le volume, le montant de nos munitions est différent». Elle s’est aussi félicitée de l’annonce faite hier par cinq banques centrales d’une action concertée pour élargir l’approvisionnement des banques en dollars. Une décision qui a permis aux Bourses de remonter en flèche, le CAC 40 terminant en hausse de 3,27 %. Photo AFP

Christine Lagarde en colère contre les politiques européens

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a dénoncé hier «les atermoiements des dirigeants et les dysfonctionnements politiques» qui contribuent à alimenter le «cercle vicieux» de la crise en Occident. «L’heure n’est pas au repli sur soi, aux demi-teintes ou aux palliatifs […]. Les dirigeants doivent aussi faire front commun», a-t-elle insisté, lors d’un discours à Washington. Et d’expliquer que «la faiblesse de la croissance et la fragilité des bilans - ceux des Etats, des établissements financiers et des ménages - s’aggravent mutuellement, attisent la crise de confiance et freinent la demande, l’investissement et la création d’emplois». Lagarde voit néanmoins un chemin vers la reprise, mais «plus étroit qu’il n’était il y a trois ans, parce que le volume, le montant de nos munitions est différent». Elle s’est aussi félicitée de l’annonce faite hier par cinq banques centrales d’une action concertée pour élargir l’approvisionnement des banques en dollars. Une décision qui a permis aux Bourses de remonter en flèche, le CAC 40 terminant en hausse de 3,27 %. Photo AFP

Comment la nouvelle Libye peut-elle surmonter ses dissensions?

TRIPOLI, Libye - Quand Moustafa Abdel Jalil, le chef du gouvernement de transition libyen, est monté sur scène au soir du lundi 12 septembre pour la première fois depuis la prise de Tripoli par les forces rebelles, la foule rassemblée sur la place centrale de la capitale en a perdu la tête.
Les femmes et les jeunes filles se sont mises à hurler son nom. Cramponné au podium, celui qui fut ministre de la Justice sous le régime de Mouammar Kadhafi exhorta le peuple libyen à croire en ses nouveaux dirigeants. Il dut parfois s'interrompre, tant les acclamations délirantes devenaient intenses. Des feux d'artifice explosaient toutes les cinq minutes, et des rebelles armés des brigades de Tripoli protégeaient l'estrade de l'empressement de la foule.
Mais derrière les airs de concert de rock du discours de Jalil, le contenu, pour ceux qui l'écoutaient, était relativement mal assuré. Il a appelé à faire confiance aux nouveaux dirigeants, souligné l'importance de l'unité nationale et remercié les forces rebelles qui ont libéré le pays.
Sans surprise, étant donné sa propre origine, il a mis en garde le public contre la tentation d'ostraciser les anciens membres du régime et les a avertis qu'il fallait résister à la tentation de se venger des crimes de l'époque de Kadhafi.
«Si nous incorporons des gens de l'ancien régime, c'est que nous avons confiance en eux; ne croyez pas que nous fassions quelque chose de mal», a-t-il imploré.
Le discours de Jalil proposait une vision remarquablement honnête des problèmes qu'affronte son gouvernement naissant -problèmes qui ont dominé les reportages sur la guerre civile libyenne ces derniers jours, alors que Kadhafi continue d'échapper à ses poursuivants et que les leaders du Conseil national de transition (CNT) continuent de se chamailler, souvent en public.
Il y a huit jours, le CNT a promis qu'un gouvernement provisoire serait formé cette semaine. L'annonce a déclenché une (...) Lire la suite sur Slate.fr

vendredi 5 août 2011


Le « parquet » de Paris a refusé d'étendre à des faits récents l'enquête sur le « patrimoine » en France de trois présidents africains et de leurs proches, a-t-on appris jeudi 9 juin 2011 auprès de l'avocat des parties civiles, Me William Bourdon, qui a dénoncé une décision « ahurissante ». Malgré les soupçons de détournements de fonds récents par trois chefs d'Etats africains, le ministère public rejette la demande des juges d'instruction.


La françafrique nuit gravement à l'Afrique.

Les chefs d'Etat africains Denis Sassou Nguesso du (Congo), Teodoro Obiang Nguema de (Guinée équatoriale) et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba et leurs proches (Gabon) ont poursuivi leurs acquisitions en France après la plainte déposée en 2008 par « Transparency International France (TIF) », spécialisée dans la « lutte contre la corruption », révèle jeudi 9 juin 2011 « Le Monde ».

OBSTRUCTION DU PARQUET DEPUIS 2007 PAR LE RÉGIME DE SARKOZY.
Pour ces faits postérieurs au dépôt de la plainte par « TIF », les juges en charge de l'enquête sur les « biens mal acquis » ont demandé au parquet de pouvoir examiner l'origine éventuellement frauduleuse de ces acquisitions mais cette extension leur a été refusée, a dénoncé Me Bourdon. « C'est une décision ahurissante, contraire à l'efficacité de l'enquête et en ligne avec la logique d'obstruction du parquet depuis 2007 », a dit l'avocat de « TIF » à l'« AFP ».
« TIF » avait déposé une première plainte en 2007 et une seconde en décembre 2008, également classée. Les plaignants ont finalement obtenu l'ouverture d'une instruction en décembre 2010.

UN SIGNALEMENT DE « TRACFIN » : 26 VOITURES DE LUXE
Les familles des trois chefs d'Etat africains visés en France par l'enquête pour « recel de détournement de fonds publics » poursuivent impunément leurs achats somptuaires en France, rapporte « Le Monde » du jeudi 9 juin 2011. Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) sont, pourtant, sous le coup d'une plainte pour « bien mal acquis » déposée en 2008 à Paris par l'organisation « Transparence International France (TIF) ».
Selon « Le Monde », Un signalement de la « cellule anti-blanchiment du ministère des Finances (Tracfin) », révèle aussi des acquisitions d'oeuvres d'art le 07 mars 2011 de 109 lots de la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé de février 2009 par le fils de M. Obiang « pour un total de 18.347.952,30 euros », ajoute le quotidien. Les objets ont été réglés via la société d'exploitation forestière du fils Obiang, qui est ministre de l'Agriculture et des Forêts.
Ali Bongo, fils d'Omar Bongo, a de son côté acquis en 2009 une voiture « Bentley » en France facturée plus de 200.000 euros et dans la famille de Denis Sassou Nguesso, l'épouse du dirigeant congolais a acheté début 2010 une « Mercedes » Classe E immatriculée « CD (corps diplomatique) », précise le journal, tandis que son neveu Wilfrid a acquis une « Porsche Panamera Turbo » estimée à 137.000 euros. Les constats les plus marquants concernent le fils du président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang. Les policiers ont établi, ce dernier, âgé de 41 ans, a fait acheminer en novembre 2009 par l'« aéroport de Vatry (Marne) » 26 voitures de luxe et six motos d'occasion, d'une valeur d'environ 12 millions de dollars, ont été acheminées depuis les Etats-Unis par le fils de Teodoro Obiang Nguema vers l'« aéroport de Vatry (Marne) », pour être réexportées vers la Guinée équatoriale, selon le journal.
Désireux d'étendre leurs investigations à ces présumés nouveaux « biens mal acquis », les juges d'instruction parisiens ont demandé le 13 avril 2011 un réquisitoire supplétif au « parquet », qui a rejeté leur requête. La « Cour de cassation », plus haute juridiction française, avait annulé en novembre 2010 un arrêt de la « cour d'appel » de Paris de 2009 déclarant irrecevable la plainte de l'« ONG TIF ».
L'affaire a suscité des tensions dans les relations de la France avec les trois pays africains visés.
Une enquête de police datant de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112 comptes bancaires par la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang. Selon « Le Monde », qui a pris connaissance de documents relatifs à l'enquête de l'« Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) », les familles continuent « à amasser objets de luxe et voitures d'exception ». Ainsi, Ali Bongo a acquis en France en 2009 une « Bentley » à plus de 200.000 euros, quelque temps avant d'être élu président à la suite du décès de son père Omar Bongo. « Le Monde » souligne que 20% de la population gabonaise vit avec moins de deux dollars par jour.

CÔTE D'IVOIRE : INTERVIEW D'ARSÈNE DOGBA POLITOLOGUE IVOIRIEN.

POLITOLOGUE ARSÈNE DOGBA : « OUATTARA SE TROUVE À LA TÊTE D'UN PAYS RUINÉ PAR LUI MÊME, JE PENSE QUE SON AGENDA CACHÉ EST DE SE VENGER DES IVOIRIENS QUI LUI AURAIENT DÉNIÉ LA NATIONALITE IVOIRIENNE ».


Le président ivoirien Alassane Ouattara. 

Lynx.info :
Comment le politologue que vous êtes décrit la
Côte d’Ivoire actuelle ?
Arsène Dogba : La Côte d’Ivoire peut simplement être décrite comme un Etat en total déconfiture, un Etat défaillant. Arrivez en Côte d’Ivoire et vous verrez qu’aucune institution ne fonctionne véritablement là-bas. Pas même le pouvoir exécutif. L’Etat ne peut même plus assurer son devoir régalien qui consiste, entre autres, à veiller sur la sécurité des biens et des personnes vivants en Côte d’Ivoire. Au plan international, le pays a cédé sa souveraineté, à tant qu’Etat indépendant, à plusieurs entités institutionnelles (« Union Européenne », « USA », « Union Africaine ») à plusieurs multinationales (« Bouygues », « Bolloré », « Cargill », « Total », etc.…). Bref à l’assemble de la « communauté internationale (ONU) », y compris la « CEDEAO ». Cela me semble un cas isolé dans la vie des Etats modernes. Surtout en ce qui concerne les relations entre les états indépendants dans ce nouveau contexte de mondialisation.

Lynx.info : La carte politique avec le front entre Houphouetistes, voit l’arrivée du « FN » de Guillaume Soro. C’est une opportunité ou une aubaine pour Alassane Ouattara ?
Arsène Dogba : Opportunité ou aubaine, c’est Alassane seul qui sait ce que l’arrivée prochaine des « Forces Nouvelles » sur la scène politique représentera pour son parti, le « RDR » ou pour la coalition des Houphouetistes, le « RHDP ». Pour moi, les dirigeants de ce mouvement rebelle (ce n’est pas encore un parti politique) gagneraient à le dissoudre le plus tôt possible pour éviter qu’il réveille davantage les souvenirs des atrocités commises depuis 2002. Mais, si les « Forces Nouvelles » devait se muer en parti politique légalement constitué, avec Soro Guillaume en tête, M. Alassane perdrait un allié de taille d’autant que Soro lui a servi de marche pieds dans sa longue marche vers le coup d’état du 11 Avril 2011 qui l’a porté au pouvoir.

Lynx.info : Prenons les chiffres de la « communauté internationale », avec 46% qui ont voté pour Laurent Gbagbo. Comment expliquez-vous qu’Alassane Ouattara semble faire fi ?
Arsène Dogba : L’agenda réel d’Alassane Ouattara me semble être autre que celui de gérer autrement la Côte d’Ivoire pour le bonheur des populations ivoiriennes. Sinon, comment comprendre qu’après l’arrestation du Président Gbagbo, le 11 Avril 2011, par les forces spéciales Françaises et sa mise en résidence surveillée dans un endroit tenu secret, la chasse aux militants, aux cadres de « LMP » et aux Bétés, l’ethnie de Gbagbo, continue. Je pense que l’agenda caché d’Alassane était de se venger des ivoiriens qui lui auraient dénié la nationalité ivoirienne. Pour vivre aujourd’hui sans crainte en Cote d’Ivoire qui compte 60 ethnies, il faut être Dioula (son ethnie) ou Baoulé (l’ethnie de Bédié).
Pour revenir au fond de votre question, je vous remmène à la carte électorale du premier tour de la présidentielle. Parce que les résultats représentés sur cette carte indiquent clairement la force politique de chacun des trois principaux leaders ivoiriens, notamment, Gbagbo, Bédié et Alassane. Cette carte électorale nous indique que la zone d’influence de Laurent Gbagbo part du grand Ouest (Biankouma) jusqu’au Nord-est (Tehini), aux portes de Kong, la ville d’origine d’Alassane. De l’Ouest à l’Est, cette zone d’influence « LMP » couvre tout le grand sud à l’exception des régions des lacs et du N’zi Comoé. Sur les 19 régions de la Cote d’Ivoire, le président Gbagbo a remporté dans 11 régions, ce qui représente 57.89 % du territoire national alors qu’Alassane n’a remporté que dans seulement 06 régions localisés dans la zone Nord sous contrôle rebelles. Ce qui représente 31.57 % du territoire. Si nous considérons les faux résultats du second tour certifié par l’« ONU », le candidat Gbagbo a obtenu à lui tout seul 2.107.055 voix soit 45,9 % du vote tandis que les 2.483.164 voix soit 54,1 % du faux gagnant, Alassane, constitue la somme des voix transférées du « PDCI (3eme au 1er Tour) », de l’« UDPCI (4eme) » et du « PIT » à son parti, le « RDR ».
Au regard de ces résultats, il n’est pas faux d’affirmer que le président Gbagbo est le leader politique le plus populaire de Côte d’Ivoire. Cette popularité a même été renforcée par la barbarie du 11 Avril 2011 dernier, les tueries et les pillages des forces de M. Ouattara. Alassane ne doit donc pas faire fi d’une telle personnalité s’il veut vraiment gouverner la Côte d’Ivoire dans la sérénité.

Lynx.info : Pour le politologue et écrivain Bernard Doza, le « PDCI » peut cesser de rêver, c’est Guillaume Soro qui est aux commandes. C’est ça ?
Arsène Dogba : M. Doza n’a peut être pas tord. Aujourd’hui Alassane n’a aucun contrôle de son nouveau pouvoir. Il est conscient de son impopularité puisqu’il sait que sa valeur réelle est 22% de l’électorat ivoirien. Un pourcentage obtenu par la commission « LMP » chargée des élections après le premier tour. Les experts « LMP » ont déduit les voix frauduleusement données à Ouattara au nord des résultats définitifs. Nous l’avions dit plus haut, Alassane n’a aucune popularité sans le « PDCI ». C’est grâce au transfert des voix issues du « PDCI », de l’« UDPCI » et du « PIT » qu’il a pu obtenir les 48,10 % des voix annoncées par le « Conseil Constitutionnel » ivoirien. Par conséquent, une rupture avec le « PDCI » mettrait son pouvoir en face d’une opposition (« PDCI » et « FPI ») qui détiendrait environ 75 % de l’électorat national. Sa survie politique dépend donc de la survie du « RHDP ». Pour ce qui concerne Soro Guillaume, avec le nouveau parapluie militaire qu’il vient d’obtenir de la France, Alassane peut se débarrasser d’un seigneur de la guerre (Soro) devenu trop gênant. Ne l’a-t-il pas fait avec Ibrahim Coulibaly (IB) ?

Lynx.info : Beaucoup d’analyses voient venir un déchirement entre Houphouetistes. Vous êtes aussi d’avis ?
Arsène Dogba : Il y a beaucoup de chance que le fossé s’élargisse entre les houphouetistes avec le maintient de Soro Guillaume au poste de Premier Ministre, un poste que Alassane avait promis au « PDCI ». Il y a aussi que beaucoup de militants du vieux parti n’ont pas apprécié du tout les bombardements d’Abidjan qui ont permis l’arrestation de Gbagbo. Car beaucoup croyaient qu’Alassane n’en arriverait pas là. Ceux-là vont donc grossir le rang des partisans du dissident (« PDCI ») M. Atse Jean Claude qui travaillait déjà dans le sens de la rupture avec le houphouetistes, membres du « RHPD ». Cet houphouetiste ultraconservateur avait même prévu un congrès extraordinaire du vieux parti en Avril passé. Malheureusement, leur action a été arrêtée par la chute du président Gbagbo. Ce clan Atse Jean Claude s’oppose à la fusion « RDR-PDCI » et récusait le règlement de la crise post-électorale par la voie des armes. Avec les événements du 11 Avril 2011, la fracture s’est davantage élargit entre les houphouetistes puisque le camp Atsé Jean Claude est aussi recherché comme les militants de Gbagbo.

Lynx.info : Comment expliquez-vous qu’Alassane a plutôt voulu changer tout ce qui était l’Etat de Côte d’Ivoire au lieu d’apporter des touches comme dans tous les pays sérieux ?
Malheureusement, depuis l’arrivée d’Alassane en Côte d’Ivoire, le pays ne fait plus parti des nations sérieuses. Si vous lisez le projet de société et le programme de gouvernement que M. Alassane a présenté aux Ivoiriens pendant la campagne électorale de 2010 vous verrez bien que c’est la copie conforme du programme de refondation du président Gbagbo. Il n’a rien proposé de nouveau aux Ivoiriens dans ce qu’il appelle « ADO Solutions ». Il n’avait donc rien de nouveau à proposer. Il voulait être président de Côte d’Ivoire pour protéger les intérêts français. Il fallait qu’il le devienne contre vents et marrées. C’est ce qui s’est passé. A l’origine, le président reconnu par l’« ONU » n’avait pas de plan pour détruire la Côte d’Ivoire. Parce qu’il voulait quand même hériter d’un pays debout. Mais tout est arrivé après sa défaite et grâce au soutient de la « communauté internationale » avec la France en tête. Ce soutient tenait lieu d’une licence pour autoriser tous les moyens nécessaires pour déloger le président Gbagbo et occuper sa place.
Depuis le 11 Avril 2011, Mr Alassane se trouve à la tête d’un pays ruiné par lui-même. Il lui revient maintenant de prendre la facture à son compte. Je vous assure que cinq ans de mandat, même tranquille, ne suffiront pas pour ramener la Côte d’Ivoire au niveau du développement où elle était avant la chute de Gbagbo. Pour la simple raison qu’en cette période de restriction budgétaire en Europe et aux Etats-Unis et avec le départ de son ami DSK du « FMI », Alassane n’aura pas les ressources financières nécessaires pour payer la facture de la reconstruction et amorcer le développement. Les exigences domestiques de ses alliés occidentaux feront que leur priorité ne sera pas la Côte d’Ivoire.

Lynx.info : …. Sarkozy voudrait garder les militaires français en côte d’Ivoire. Comment le politologue que vous êtes explique la présence d’une force étrangère dans un pays souverain ?
Arsène Dogba : Cette force étrangère est en Côte d’Ivoire depuis l’indépendance. Et cela n’a pas empêché au pays le progrès que nous connaissons. Comme au Japon et en Corée du Sud avec la présence des forces Américaines, cette couverture sécuritaire a certainement contribué au développement de la Côte d’Ivoire. Mais ce qu’il faut faire remarquer est qu’au lendemain des indépendances cette présence française était nécessaire. Aujourd’hui les temps ont changé et la technologie militaire aussi. Une force amie n’a donc plus besoin de s’établir sur place pour intervenir en cas de besoin. En plus, si les pères fondateurs pouvaient être fiers d’avoir une force étrangère sur leur territoire au lendemain des indépendances, ce n’est plus le cas pour la nouvelle génération d’Africains qui sont assez jaloux de la souveraineté de leurs pays. C’est vrai que la question de la souveraineté devient de plus en plus discutable avec les nombreuses ingérences des Etats, des institutions internationales, des multinationales et même des Organisations non gouvernementales. Mais nous n’en sommes pas encore au déni de cette souveraineté à l’Etat. Il faut donc respecter et protéger ce qui lui reste comme souveraineté. Et cela passe par la maitrise de la sécurité et de la défense nationales. Quand un Etat livre ce pan de sa souveraineté à un état tiers, il se dénie sa propre souveraineté, son indépendance.

Lynx.info : La réconciliation entre ivoiriens. C’est bien ou mal parti ?
Arsène Dogba : A notre avis la réconciliation entre les ivoiriens est mal parti pour au moins trois raisons : Premièrement, l’attitude de M. Alassane pendant les trois jours de deuil qu’il a décrété les 12, 13 et 14 Mai 2011. Pendant que les ivoiriens pleuraient leurs morts, il fêtait à Dakar et à Ouaga. Cette attitude laisse croire qu’il est conscient que ces hommes n’ont pas encore fini de tuer. Ce qui fait que les ivoiriens s’interrogent encore sur l’opportunité de la cérémonie. Deuxièment, jusque là Alassane n’a posé aucun acte qui rassure ; les principaux opposants avec qui il devait se réconcilier sont toujours en prison, dans les forêts ou en exil. Troisièment, la personnalité qu’il a choisie pour conduire la commission de réconciliation. M. Konan Banny n’est pas la personne indiquée pour ce boulot du fait qu’il est partie prenante au conflit. N’oublions pas qu’il a été l’un des Premiers Ministres (2005-2007) issu des Accord de Marcoussis.

Lynx.info : Selon-vous qu’aurait dû faire les nouvelles autorités ?
Arsène Dogba : Nous croyons que la première action qu’Alassane aurait posée est la mise en liberté sans condition du Président Gbagbo et de tous les autres prisonniers politiques. Ce qui lui permettrait d’entamer une discussion franche et privée avec son frère Gbagbo pour qu’ensemble ils rassurent les ivoiriens, la communauté internationale et les investisseurs. Ceci aurait l’avantage de décrisper la situation sécuritaire sur le terrain et de remettre donc le pays sur la voie du développement. Je pense donc que la libération de Gbagbo et des cadres « LMP » est la clé de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Il faut le faire sans trop attendre. En ce qui concerne la « commission de réconciliation », elle aurait pu être dirigée par une personnalité neutre. Surtout pas politiquement marquée.

Lynx.info : Comment expliquez-vous qu’en Europe, Alassane Ouattara ait acquis un soutien jamais accordé à un opposant africain ?
Arsène Dogba : Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, dit-on. Il n’y a donc pas d’ami à mettre au pouvoir ici, il y a plutôt les intérêts des européens à protéger. Mais plus particulièrement le pouvoir de Nicolas Sarkozy et les intérêts stratégiques de la France à protéger. En Côte d’Ivoire, celui qui par sa position idéologique (Liberal) peut le faire mieux est M. Alassane Ouattara. Ce n’est donc pas sa personne qui intéresse le gouvernement français, l’« Union Européenne » ou les Etats-Unis. C’est plutôt ce à quoi il va leur être utile qui prime pour ces impérialistes. Il faut vraiment cesser de faire allusion à une quelconque amitié entre Sarkozy et Alassane quand il s’agit de justifier son soutient par la « communauté internationale ». A preuve les amis socialistes de Gbagbo n’ont rien faits pour lui. M. Sarkozy soutient donc Alassane pour que ce dernier l’aide à conserver son poste en France et pour sécuriser les contrats des gisements pétroliers en Côte d’Ivoire.

Lynx.info : Quel regard portez-vous sur l’« Union Africaine » et les Chefs d’Etat africains avec les drames ivoiriens et libyens ?
Arsène Dogba : L’« Union Africaine » a échoué, les dirigeants Africains ont tous échoué. Et c’est dommage que notre continent traine encore des leaders comme Wade, Compaore, Goodluck. Ces trois personnages mettent en mal la sécurité du continent. Ils sont corrompus et n’ont aucune personnalité. Nous ne sommes pas fier d’eux. Pas du tout. Le premier s’accroche au pouvoir, le deuxième est élu à plus de 80% et le troisième a tué environ un millier de personne après son élection, selon une ONG local, « Civil Rights Congress ». Mais cela n’a pas eu d’écho auprès des médias internationaux et des autorités occidentales parce qu’il est un de leurs pions en Afrique. C’est dommage pour l’Afrique. Comme l’« ONU », l’« Union Africaine » est devenue un agent au service de l’impérialisme occidental.

Lynx.info : Je vous remercie Mr Dogba
Arsène Dogba : C’est moi qui vous remercie pour l’occasion que vous me donner d’apporter ma contribution à ce débat sur le retour de la France en Afrique par la Côte d’Ivoire après 50 années d’indépendance.
Interview réalisée par Camus Ali.
 
BARIGUE yimpape